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Le Mythe d'Aristophane

Dernière mise à jour : 6 juin 2024



Voici un petit extrait du recueil « L’Île, Il et Elle » qui portait autrefois le titre (Le Chemin de l’Île-Montagne »… C’est le second tome des « Carnets de l’Île-Montagne » que je peaufine depuis des années… En fait, ce recueil était terminé, mais j’ai cru bon de rajouter un dernier chapitre qui ne parle quasiment pas de l’ïle-Montagne… mais beaucoup du sentiment amoureux… C’est en fait, à cause de lui que j’ai pris énormément de retard ; c’est un chapitre délicat qui m’aura demandé beaucoup de temps… mais je ne suis pas pressé, j’ai tout mon temps… Ce livre est un plaisir que je m’offre avant tout…

Dernièrement, je l’ai relu… Je l’avais laissé décanter depuis si longtemps que j’ai pu me forger un avis objectif vis-à-vis de lui… Je le trouve bien dans la continuité du premier, tant sur la forme que sur le fond… J’espère que les éventuels lecteurs de cet opus l’apprécieront aussi…


Dans « Le Banquet » Platon fait parler le poète Aristophane au sujet de l’amour…

Au tout début de notre histoire, il y avait trois types d’humains : masculin, féminin et androgyne. Chacune de ces créatures possédait une tête avec deux visages dos-à-dos, des flans bombés, quatre bras et quatre jambes ; le masculin avait une paire d’organes génitaux mâles, le féminin, une paire d’organes génitaux femelles et l’androgyne, les deux sexes. Ils se déplaçaient comme nous en marchant en ligne droite ou alors en faisant des bonds et des acrobaties. Ils étaient heureux, créatifs, très intelligents, avec une telle confiance en eux, qu’ils en devinrent arrogants et complotèrent envers les dieux qui les avaient créés.

Zeus ne supportant plus leur attitude, décida donc de sévir et ordonna à Apollon de les couper en deux afin de les affaiblir…

C’est depuis ce temps-là qu’il n’existe plus que deux genres : féminin et masculin… et que chacun d’entre nous recherche, tout au long de sa vie, sa moitié afin de retrouver sa complétude originelle.


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